Voici quelques textes, quelques poèmes, car si une chanson est faite de notes, de musique, d'une mélodie, elle est soutenue d'abord par des mots...En voilà quelques substances, que vous pourrez lire sans musique...

RENDEZ-VOUS

Rendez-vous mes amis sincères
Rendez-vous compte il sera père
Rendez-moi ces années d’enfance
Il faut se rendre à l’évidence

Rien n’est jamais vraiment perdu
Y’a des bonheurs inattendus
Des rencontres au coin des rues
On se construit de son vécu

Rendez vous d’amours passionnés
Rendez-vous compte ils vont s’unir
Rendez leur les clés de l’avenir
Il faut se rendre désarmé

REFRAIN
Rendez vous à la crémaillère
Rendez vous compte ces voyageurs
Se rendent où mènent leurs cœurs
Il faut s’y rendre sans un repère

Rendez vous dans quelques années
Se rendre au quai de l’amitié
R0endre des comptes des destinées
Se rendre où elles nous ont menés

Cent excès

Excès de sel,
Excès de zèle,
Excès de vitesse,
Pas trop d’ivresse.

Manger sainement,
Fruits et légumes,
Courir fréquemment.
Arrête si tu fumes.

Quoi de neuf docteur ?
Est-ce que j’ai mal au cœur,
Ou peut être ailleurs ?
Arrêtez j’ai peur !

Lire les étiquetages,
Eviter les fromages,
Arrête ton portable,
Trop d’ondes influançables.

Arrête de jouer,
Tu vas finir ruiné,
Et les jeux de poker,
Laisse un goût amer.

Quoi de neuf docteur ?
Est-ce que j’ai mal au cœur,
Ou peut être ailleurs ?
Arrêtez j’ai peur !

Excès de sexe,
Relation complexe.
Excès de confiance,
Attention méfiance.

Quoi de neuf docteur ?
Est-ce que j’ai mal au cœur,
Ou peut être ailleurs ?
Arrêtez j’ai peur !

L’HABIT NEUF

J’ai retiré mon vieux costume troué
Ce vieil habit du passé
J’ai regardé ce qui pourrait m’ aller,
Chez moi,je n’ai rien trouvé.

Je suis sorti trouver des habits neufs,
Comme un poussin qui sort de son oeuf,
La nouveauté presqu’à l’oeil,
Et nous guette déjà l’orgueil.

Je suis aller chez l’ voisin d’à côté,
Chez lui je n’ai rien trouvé,
Je m’ suis rendu au magasin  quoté,
Les prix étaient trop élevés.

Je suis sorti trouver des habits neufs,
Comme un poussin qui sort de son oeuf,
La nouveauté presqu’à l’oeil,
Et nous guette déjà l’orgueil.


J’ai recherché sur tous les sitesdu net,
Les vêtements les plus honetes,
Me refaire une nouvelle peau,
Pour repartir à zero.

Je suis sorti chercher des habits neufs,
J’en ai trouvé sept, huit ou neuf,
Heureux pendant ces neufs mois,
Mais non ce n’était pas moi,
L’enfant qui déjà poussait,
C’était ça  ma nouveauté.

BLANCHE NEIGE

Ils allaient tous deux (2 fois)
Tous deux, ils allèrent (2 fois)

Un beau matin d’hiver (2 fois)
D’hiver un beau matin (2 fois)

La neige était poudreuse (2 fois)
Poudreuse était la neige (2fois)

Elle s’appelait Blanche
Blanche elle s’appelait

Oh frontière de l’enfance
Cherche l’insouciance

Et dans leur rêve étrange
Ils tournent autour des anges
Un dragon fabuleux
Exauce leur dernier vœu

Extasiés sous la lune sans futur ni rancune
La belle était jolie
Jolie était la belle

ils coururent dans l’herbe
Ce doux parfum acerbe

Ils finirent dans la rue
Par ce poison qui tue

Cette putain de poudre blanche (2 fois)
Les mirent entre quatre planches (2 fois)

Une histoire sans fin
 
Au plus profond des abîmes,
Un rêve se dessine…
Un sentiment très intime,
Sorti des naphtalines…

Les bateaux quittent le port,
Les amours mettent les amarres,
Dans l’océan, l’eau qui dort,
Reflète nos départs.

Les sémaphores se souviennent,
De nos itinéraires,
Fait de milles joies et peines.
Dans les mêmes galères.

Parfois à contre courant,
Les vagues nous emportent,
On se promène dans l’estran,
Nos souvenirs réconfortent…

Sur le quai des amours,
On laisse des regrets
Mais la lumière du jour
Donne à espérer
Une histoire sans fin…

Quand l’amour nous surprend
Et nous prend dans ses mains,
Lancer dans notre élan,
Comme une histoire sans fin…

Cet amour qui se danse
Qui tournoie autour de moi,
Au delà des tendances,
Une  histoire sans fin…ni loi…

 

Jamais, elle n’oublie


Le temps fait des ravages,
Sur nos temps, nos sillages.
Il détruit les façades des maisons,
Sans le voir même les fondations.
Les années tourbillonnent,
Effaçant des personnes,
Qui semblaient éternels…
J’y suis, je suis chez elle.
Je croise son regard,
M’a t-elle reconnu,
Je vois bien qu’elle s’égare.
Je suis comme un inconnu.

Jamais elle oublie…
A jamais, elle oublie
A jamais, elle oubliera sa vie…

Pourtant le temps qui passe,
Cet amas de détails,
La mémoire qui défaille,
L’essentiel s’efface…

Peu à peu le temps délétère,
Va et vient comme la mer,
De lointains souvenirs égarés,
Ressurgissent du passé…
Le mal la rend comme un enfant…
L’innocence de ses gestes est autant,
De témoignage de son innocence,
Qui la ramène peu à peu en enfance…
Ses proches essaient de la raccrocher
Au présent comme à une bouée
Mais irrémédiablement,
Elle s’en va en voyage dans le temps.

J’imagine

Et j’imagine,
Un peu de spleen,
Sur une route,
Coûte que coûte

Et j’imagine,
Janis joplin,
A la radio,
Qui crie ses mots…

O summertime,
Sur une plage,
Sur ton visage,
Je me dessine….

Et bob dylan,
A ton oreille,
Sous le soleil,
Tambourine man…

Et j’imagine,
John lennon,
Morrison, les stones,
Et leurs héroines…

Un riff de guitare,
Donnant satisfaction,
just like a rolling stone,
Défilante comme des stars…

Je t’imagine,
Parmi ces stars,
Chantant leurs hymnes,
Un nouveau départ.

J’AI RETROUVE L’ESPOIR

Il m’est arrivé de broyer du noir
De ne plus y voir très clair
D’être comme un trou noir
Dans un gouffre sans repères

De ne plus distinguer les formes
De perdre toutes espérances
De ne plus savoir quelle norme
Et se perdre sans contenance

Tout doucement sombrer dans le pire
Ne voir que les aspects négatifs
Croire que tout va s’anéantir
Tomber, pleurer, écorcher vif

Mais j’ai retrouvé l ‘espoir
Comme on retrouve la mémoire
Il ne faut jamais baisser les bras
Jamais, jamais, baisser les bras
Ouvre ta porte le soleil entrera
Et tout s’éclairera

Fabrice le 19 janvier 2008

Mélancolie

Au doux soleil des solitudes,
 Qui fit se lever l’habitude…
Le ciel de la fin des mondes,
Ressemble-t-il à celui-ci ?

Appelle-moi
Mélancolie !

Mais d’où viens-tu belle inconnu ?
Parfois d’une chanson de Ferré.
Comme une rivière se laisse aller,
Tu m’emportes dans ton courant.

Appelle-moi
Mélancolie !

C’est comme un sentiment immense,
Qui par tous les pores m’envahit,
Et je suis un bateau d’errance,
Hissant un pavillon sans pays.

Appelle-moi
Mélancolie !

C’est une douce nostalgie,
Dans le néant de notre vie…
Un désespoir sans moyen,
Se retrouver là comme un chien.

Angelo Robbe

En vrai
« un clin d’œil au papillon »

                              
Il était dans son monde à lui,
                            Jamais fermé presque infini…
Il naviguait sur l’océan,
Dans tous ces rêves élégants.

Juste enfermé,
     Il s’évadait…
En vrai,
              C’est sa réalité…

Il s’était créé tout un monde,
Un univers au bord des ondes,
Il se mariait à ces fantômes,
Qui errent la nuit des rêves d’homme.

Refrain

Il communique son écueil,
Pas de geste, juste un clin d’œil.
Sa vie, c’est un peu un roman,
Très épuré sans mot pesant…

Refrain

Il s’envole souvent de son lit,
Par quelques tours de magie.
Les illusions bercent son cœur,
Il s’essaie en prestigitateur.
Angelo Robbe

Quelque part

Quelque part où que tu sois…
Nous gardons une place pour toi,
Que tu sois prisonnière des anges,
Dans un quelconque pays étrange,
On pense à toi, on ne t’oublie pas.

Quelque part, très esseulée,
Meurtrie bafouée et fatiguée,
Tu subis la colère des hommes,
Tu restes là comme un fantôme,
Tu cherches un espoir, une trajectoire…

Quelque part au bout du monde,
Dans une cave moribonde,
Tu cherches la lumière du jour,
Mais tes questions sont sans retour,
Tu ne comprends à face à l’omerta…

Quelque part tu penses à nous,
Tu espères un rendez vous,
Qui te libère de tes chaînes,
Ta liberté sera la mienne,
Mais que faisons nous juste hurler au loup…

NOS ROUTES


Il y aura toujours une route,
Qui nous ramène à nos propres doutes…
Il y aura toujours des chemins,
Qui changeront notre destin.

Il faudra prendre ton bagage,
Pour supporter tous les dommages,
Il n’y a pas qu’un seul voyage,
Dans la vie, pas qu’une seule image…

Il y aura toujours une direction,
Qui fera vibrer les émotions,
Pour s’éloigner de ces troupeaux,
Qui pensent que d’un seul mot…

Il faudra vaincre tous les naufrages,
Et savoir bien tourner des pages,
Et puis passer des marécages,
Défoncer tous les barrages.



Desoignies Fabrice,Robbe Angelo et Anthony.




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